Revue de presse : le numéro du mois de mai de Psychologies Magazine consacre un article à une pratique venue d’Outre-Atlantique, qui porte le doux nom d’écopsychologie, et dont l’objectif avoué est de nous reconnecter à la nature.
« La solution à la crise écologique se trouverait-elle autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nous ? » Ainsi commence cet article, qui nous apprend que l’écopsychologie a été créée en 1992 par un certain Theodore Roszak. Le but n’est pas seulement de faire du bien à la planète, mais aussi de nous faire du bien à nous, occupants de cette planète. On ne parle même plus d’exode rural, tellement le mouvement est quasiment achevé : les sociétés occidentalisées vivent à la ville. Conséquence : on ne sait plus ce que vaut la forêt qui est à quelques centaines de mètres, on oublie la sensation de quiétude qui fait suite à une ballade dans les champs.
L’écopsychologie vise donc à rétablir ce lien essentiel avec la nature, cette interdépendance. Comment ? Par des stages et autres exercices pratiques. Un peu réducteur ? Certes. Un peu charlatanisme ? Cela peut le devenir. Très commercial pour quelque chose qui pourrait être fait sans coach, à la bonne franquette la semaine ou le week-end ? Absolument ! Reste que si l’écopsychologie se développe, c’est parce que la demande est là.
Je vois dans l’émergence de cette pratique une nouvelle preuve du changement des mentalités, et du fait que dans chaque domaine, il faut que nous ayons en permanence une priorité à l’esprit, qui dépasse toutes les autres : la Terre. C’est, comme dans la communication responsable, un modèle où il y a beaucoup plus de gagnants que de perdants…
Crédit photo : Mark Cummins, sur Flickr, image mise à disposition sous un contrat Creative Commons by-sa.