« Les livres sur la communication responsable sont rares », écrivais-je il y a quelques semaines. Mais tout change. Et tout ne va pas dans le même sens. C’est une des excellentes nouvelles de la rentrée : la 4ème édition du Pentacom (Éditions Pearson), qui vient de sortir, consacre un chapitre à la communication responsable. Odile Verdure-Labeille, fondatrice et gérante de l’agence de conseil toulousaine Écostratégie, est l’auteur de ce chapitre.
Le Pentacom est un des livres références pour tous les étudiants et professionnels de France et de Navarre, et c’est un signal important que de considérer que la communication responsable mérite maintenant de figurer dans un ouvrage « mainstream », preuve que cette approche ultra-minoritaire il y a quelques années progresse.
Ensuite, le grand mérite de ce chapitre est qu’il fait la distinction entre communication RSE et communication responsable. Combien de fois faudra-t-il répéter qu’on peut faire de la communication responsable sur à peu près tous les sujets, et qu’il est fort possible de faire de la communication RSE qui ne soit pas responsable ?
Ce chapitre contextualise, donne une perspective historique et dynamique de la communication responsable. Il fait également le lien entre responsabilité de la communication et confiance, lien crucial s’il en est.
À titre personnel, je suis très heureux que ma définition de la communication responsable ait été citée. Et bien sûr, cela n’oriente pas ma vision de ce texte (une autre publication récente me cite, et je n’en dirais pas autant de bien – loin de là).
Pearson a mis en accès libre une partie de ce neuvième chapitre consacré à la communication responsable. La voici : F0129_Chap9 (fichier PDF)
Crédit photo : motif géométrique à base de pentagones, via Shutterstock.